Le moulin de Gouro

Cette page résume les informations collectées sur le moulin de Gouro et le village de Cavalon

Adjudication des moulins de Cavalon

L'adjudication du mardi 16 novembre 1847 rédigée par Maitre Rouxel et son collègue de La Gacilly, concerne le transfert de propriété des moulins de Cavalon, entre François Héligon et dame Julienne Marie Razé au bénéfice de François Razé et dame Jeanne Texier.

Les moulins sont successivement nommés Cavalon et Gouro au cours des siècles.



Incendie du moulin

Le journal hebdomadaire du 24 août 1913, La Croix du Morbihan relate le fait suivant:

Dans la nuit du samedi au dimanche, un violent incendie a détruit complètement l'important moulin de Gouro, en la Chapelle-Gaceline. Il venait d'être agrandi et pourvu d'appareils modernes. Les pertes, couvertes par les assurances, s'élèvent à 60 000 francs au moins.

L'incendie de la Minoterie Rose (lire Razé) - Nous avons annoncé mardi, l'incendie de la minoterie Razé,
C'est vers trois heure du matin que M. Razé aperçut de la fenêtre de sa chambre des lueurs d'incendie.
Il donna l'alarme à son personnel et aux voisins. Le feu avait dans la partie centrale de la minoterie et gagna immédiatement les extrémités. C'est à peine si ont eu le temps de sauver quelques sacs de farine. Tout effort pour se rendre maitre du sinistre fut  inutile.
A sept heures du matin, la minoterie de Cavalou (Cavalon) ne formait plus qu'un amas de ruines fumantes. Les bâtiments représentaient une valeur de 35 000 francs, le matériel et les marchandises 45 000, soit en tout une perte de 85 000 francs couvertes en partie par une assurance de 61 500 francs.
M. Razé a fait les déclarations suivantes: " J'attribue cet incendie à la malveillance quoique mon moteur, système Labbé, ai fonctionné hier courant, jusqu'à 19 heures. Je n'éteignais jamais le feu dans le fourneau qui faisait marcher cet appareil, lequel est en fer et en très bon état. A côté de ce fourneau, qui est en parquet cimenté, il ne se trouvait aucuns matériaux combustibles. En admettant même qu'il y en eut un, le feu n'aurait pas pu se communiquer à quoi que ce soit, car l'ouverture du fourneau se ferme hermétiquement à l'aide d'une porte en fer. J'ai fermé cette porte hier, ma journée terminée. Ce qui indique la malveillance, c'est que c'est la pièce où se trouvait le moteur qui a brûlé en dernier lieu "

Chronologie des faits

 

Activité de meunerie le samedi 16 août, jusqu’à 19 heures.

 

Incendie dans la nuit du 16 au 17 août 1913, détecté à 3 heures du matin.

 

Fin de l’incendie le dimanche 17 à 7 heures du matin.

 


Témoignage de Roland Friguel